Assise dans mon bureau, j'entends souvent le doux son des babillements d'un bébé. Savoir que nous avons joué un rôle dans la venue au monde de ce petit être est un baume apaisant au milieu de la guerre. Récemment, j'ai vu un post Instagram émouvant de Doron Katz-Asher, qui a été emmenée otage par le Hamas le 7 octobre 2023 et libérée avec ses filles Raz et Aviv après 49 jours. Doron a annoncé qu'elle était enceinte de leur troisième enfant et a partagé : « Mettre la vie au monde, un an après avoir failli perdre la mienne, est le plus beau cadeau que nous puissions demander en cette nouvelle année. C’est mon rayon de lumière dans l'obscurité ».

Heureusement, les mamans que nous suivons n'ont pas été capturées, mais beaucoup d'entre elles ont l'impression d'être prisonnières de difficultés et de traumatismes. Nous sommes émerveillés de voir la liberté qu’elles expérimentent lorsqu'elles choisissent la vie, après avoir été confrontées au choix de vie ou de mort pour leur enfant à naître. L’immense joie et l'amour que la mère éprouve lorsqu'elle tient son nouveau-né dans ses bras dépasse ce qu'elle avait imaginé. Comme Doron, beaucoup de nos nouvelles mères disent : « Ce bébé est mon rayon de lumière dans l'obscurité ».

Amelia et son petit Eliav

Amelia, 21 ans, a un enfant de 2 ans. À l'âge de 13 ans, sa mère est décédée. Deux ans plus tard, son père est décédé. Sa sœur aînée et ses frères ont tous été placés dans des internats. Traumatisée par cette perte, Amalia n'a pas pu terminer ses études secondaires. Amelia a subi le premier de ses 5 avortements à l'âge de 16 ans. Son premier enfant est né alors qu’elle n’avait que 19 ans. Elle a subi d'autres avortements qui l'ont fait sombrer dans la dépression. Cette fois-ci, sa sœur aînée s'est battue pour qu'elle garde le bébé, malgré la pression de son petit ami. Amelia ne voulait pas subir un nouvel avortement. Notre conseillère lui a apporté la paix et l'espoir. Amelia a donné naissance à un petit garçon, Eliav, en août. Sa sœur l'a aidée dans les jours qui ont suivi, jusqu'à ce qu'elle soit remise sur pied. Juste avant la naissance d'Eliav, un lit de bébé, une poussette et une baignoire ont été livrés à son domicile. Cela l’a remplie d'excitation pour l’arrivée du nouveau bébé. Les coupons d’achat mensuels sont une aide très pratique pour elle, à la fois sur le plan financier, mais aussi pour lui rappeler que nous sommes à ses côtés. Amelia n'est pas seule. Dieu prend soin de cette mère précieuse qui a besoin de savoir qu'elle est une enfant de Dieu.

Nous ne pouvons pas oublier les plus de 60 000 personnes évacuées

Au cours de l'année écoulée, le Hezbollah a tiré plus de 6 700 roquettes et drones sur le nord d'Israël, obligeant plus de 64 000 Israéliens à évacuer leur domicile, et transformant le nord d'Israël en zone de guerre. Shlomi, une petite communauté de 7 000 habitants, a connu des guerres par le passé. Mais le conflit actuel est totalement différent, tant par sa durée que par son intensité. Grâce à des coupons d’achat mensuels, Be'ad Chaim continue de soutenir de nombreuses jeunes mamans évacuées dans divers hôtels. Nous avons reçu ce mot de remerciement d’habitants de Shlomi : « Joyeuses fêtes. En ces jours de guerre au Nord et au Sud, la communauté de Shlomi se trouve dans une zone militaire fermée. Nous sommes réfugiés à l'hôtel depuis un an. Nous sommes prêts à rester dans l'hôtel jusqu'à ce que le gouvernement en décide autrement et que les terroristes soient détruits. Nous vous remercions pour votre soutien et votre générosité. Nisim et Ofra. »

Une forte campagne sur les réseaux sociaux – Rejoignez-nous !

Nous sommes heureux de nous lancer dans une nouvelle campagne qui permettra, à la fois de sensibiliser le grand public à la situation désastreuse qui règne dans notre pays, mais aussi de présenter le travail effectué ici en Israël par l'équipe de Be'ad Chaim. Notre pays pratique des avortements à un rythme élevé, avec le soutien du gouvernement, et n'offre pratiquement aucune protection pour la vie de l'enfant.

Notre campagne comprendra les éléments suivants :

• Atteindre les gens avec notre message : sauver des vies en Israël
• Augmenter le nombre de vidéos de sensibilisation à la vie sur YouTube, Facebook et Instagram.
• Partager des réponses et des informations sur les questions pro-vie en Israël via Google et d'autres moteurs de recherche.
• Partager le travail, la mission et l'impact de Be'ad Chaim.

Notre équipe travaille sur de nouveaux réseaux sociaux. Ce mois-ci, nous ouvrons un compte TikTok pour atteindre un tout nouveau public. Notre contenu dira clairement comment des vies peuvent être sauvées et comment nous faisons l'expérience de la grâce de Dieu à travers des témoignages de femmes qui ont gardé leur bébé.

Shir et le petit Daniel

Il y a 9 mois, Shir a appelé notre bureau, affolée de se savoir enceinte après une soirée dans un bar. Elle était absolument déterminée à avorter, car elle avait une trentaine d'années et n'avait pas de relation avec le père du bébé, âgé de 21 ans. Elle était effrayée, seule et dans l’embarras. Après des heures d’échanges avec nos conseillères, elle a compris que c'était l'occasion pour elle d'être mère, malgré les circonstances. Shir, d'abord très hésitante, a poursuivi sa grossesse. Au fil des mois, son attitude craintive s'est estompée et elle s'est sentie de plus en plus remplie de lumière à l'approche de l'accouchement. Son fils Daniel, âgé aujourd'hui d'un mois, la ravit et elle est profondément reconnaissante d'avoir choisi d'être mère.

Rachel et sa petite Yael

La petite Yael, qui vient de naître, était si mignonne que je suis allée saluer sa mère Rachel. L'une des premières choses qu'elle m'a dites a été :

« Les médecins ont dit que je ne pouvais pas avoir d'autre bébé, mais Dieu savait mieux que moi... Les médecins avaient du mal à croire que je pouvais aller bien. C'est un miracle. C'est le bébé que je pensais ne pas pouvoir avoir et la meilleure chose qui me soit arrivée. Les médecins sont stupéfaits qu'elle soit en bonne santé et qu'elle se porte bien… Nous avons célébré la bar mitzvah de notre fils [célébration de la majorité spirituelle à l'âge de 13 ans] alors que le bébé n'avait que 9 jours. Je n'arrivais pas à imaginer comment j'allais m'en sortir, mais de nombreuses personnes m'ont aidée. Je pensais que j'étais seule, mais même ma mère avec qui j'avais perdu le contact, s'est réconciliée avec moi avant la naissance et était présente à mes côtés lors de l'accouchement. Je ne sais pas comment vous remercier - ce bébé EST mon remerciement. »

À 42 ans, Rachel avait de nombreux problèmes de santé et utilisait un moyen de contraception. Elle a été choquée de découvrir qu'elle était enceinte. Elle avait souffert de gros problèmes de santé après son quatrième accouchement et était à peine capable de fonctionner. En entrant dans le bureau avec sa précieuse Yael, elle était toute excitée. La petite Yael est sa lumière qui brille dans les ténèbres.

Leah et sa petite Michelle

Leah a 28 ans et vit avec son mari dans le centre d'Israël, avec leur fille âgée de 18 mois. Leur mariage battait de l’aile. Lorsque Leah a dit qu'elle envisageait de divorcer, son mari a mis en place une procédure en l'espace d'une journée ! Comme il était en train de passer son diplôme d'avocat, Leah a estimé qu'elle n'avait pas d'autre choix que d'aller de l'avant ! Elle s'est installée chez sa mère, mais a découvert qu'elle était enceinte. Elle a pensé que l'avortement était sa seule option. Nous remercions Dieu que Leah ait pu trouver notre aide en ligne et que son cœur se soit ouvert aux soins et aux conseils de notre conseillère Laurel. Michelle est née en juillet. Le père de l'enfant n'est pas présent, mais la mère de Leah l'aide et la soutient. Comme nos autres mamans, Leah reçoit une aide pratique par le biais de notre projet Opération Moïse, qui lui a fourni un lit pour bébé, une poussette, une baignoire, des draps et des coupons d’achat mensuels pour couvrir le coût des couches, du lait maternel et d'autres produits pour bébé. Leah a adressé ses bénédictions à tous ceux qui l'ont soutenue et ont été une bouée de sauvetage pour elle.

Nellie et sa petite Eliana Libi

Nellie, 26 ans, vit à Eilat avec son compagnon qui vient du Nigeria et n'a pas de visa de travail. Nellie nous a contactés la première fois lorsqu'elle était enceinte de son premier enfant en 2021. Elle avait malheureusement décidé d'avorter. Lorsqu'elle s'est de nouveau retrouvée enceinte, sa situation était encore très difficile. Son partenaire n'avait pas d'emploi stable et souffrait de dépression. Nellie travaillait et étudiait en même temps. Rarement à la maison, elle n'était pas en mesure d’aider son compagnon. Elle nous a de nouveau contactés. Cette fois-ci, lorsqu'elle a reçu l'amour et le soutien de l'une de nos conseillères, elle a choisi la vie pour son bébé. En mai, Nellie a donné naissance à une magnifique petite fille, Eliana Libi. Eliana signifie « mon Dieu a répondu » et Libi signifie « mon cœur ». Grâce au projet Opération Moïse, elle reçoit tous les produits de première nécessité pour son bébé.

Ranya et le petit Ahmad

Ranya, 21 ans, est mariée et a 2 fils, l'un âgé de 3 ans et l'autre de 2 ans. Malheureusement, la relation entre Ranya et son mari est compliquée. Celui-ci ne travaille que lorsqu'il en a envie ou qu'il en ressent le besoin et n'assure pas un revenu régulier à sa famille. Il passe peu de temps avec sa femme et ses enfants, et Ranya se sent très seule dans leur relation. Ranya essaie de s'occuper des enfants et de ne pas penser à la situation difficile dans laquelle elle se trouve. Cependant, ces derniers temps, son mari a commencé à être violent envers elle et à perdre son sang-froid de plus en plus souvent. La guerre en Israël et la difficulté qu'il a à trouver du travail, même lorsqu'il en a envie, ont créé beaucoup de tensions dans leur famille. Lorsque Ranya a appris qu'elle était à nouveau enceinte, la situation est devenue insupportable. Ranya a décidé d'emmener ses garçons et de trouver refuge chez sa mère. Au début, elle voulait avorter, bien que cela soit contraire à sa religion et à ses convictions personnelles. Mais après que son mari soit devenu violent, elle ne voyait pas comment elle pourrait mettre un autre enfant au monde. Elle a confié à sa mère et à sa sœur sa situation et son désir d'avorter.

Heureusement, elles ont réussi à la convaincre que l'avortement n'était pas une option. Elles lui ont dit que l'enfant n'était pas coupable de la situation et qu'elles l'aideraient pour tout ce dont elle aurait besoin. Sa mère pouvait l'aider sur le plan pratique, mais pas sur le plan financier. Un ami l'a orientée vers Be'ad Chaim pour obtenir une aide supplémentaire. En mai, un petit garçon, Ahmed, est né. Son mari n'est venu voir son nouveau fils que quelques fois. Cette situation est douloureuse pour Ranya, mais elle fait de son mieux pour donner à ses garçons tout l'amour dont ils ont besoin, et ils sont entourés d'une famille qui les aime.

Rina et sa petite Hallel

Nous avons une merveilleuse équipe de conseillères attentionnées qui se réjouissent lorsqu'elles voient des mamans chérir leurs nouveaux nés. Voici des nouvelles de Rose, l'une de nos conseillères à Jérusalem :

Je veux partager avec vous l'histoire de l'héroïque Rina. C'est une vraie tigresse ! Elle vivait dans un foyer pour femmes après avoir subi des violences physiques et des menaces de mort de la part de son mari, qu'elle a décidé de quitter avec ses filles. Après avoir quitté le refuge, elle a eu une relation avec un homme et est tombée enceinte. Il l'a suppliée d'avorter, mais elle n'a pas accepté et il l'a quittée. Il y a un mois, elle a donné naissance à une merveilleuse fille, Hallel, qui signifie « louange ». Rina l’aime de tout son cœur. Elle allaite le bébé, ce qu'elle ne pouvait pas faire avec ses filles aînées. Il est difficile de tout faire toute seule, mais elle est incroyablement heureuse d'avoir mis Hallel au monde.