Parfois, un héros peut être une personne à laquelle on n’aurait jamais pensé. Pour moi, beaucoup des mères à Be'ad Chaim sont des héroïnes, et sont incroyablement courageuses. Malgré des obstacles qui semblaient trop élevés pour être surmontés, elles ont trouvé le courage de CHOISIR LA VIE pour leurs bébés et un nouveau départ pour elles-mêmes.
Lors d'un brunch et d'un temps d'encouragement pour nos mamans de Jérusalem, nous leur avons posé la question suivante : « Qu'est-ce que le courage pour vous ? » Voici ce qu’elles ont répondu :
Je suis courageuse, parce que quelles que soient les difficultés de ma vie, j'essaie d'être la meilleure mère possible pour mes enfants.
Je suis forte et je crois que nous pouvons toujours changer le monde pour le rendre meilleur grâce à l'amour. Nous devons toujours avoir de l'espoir et croire en un avenir meilleur.
Il faut du courage pour élever des enfants qui ont des besoins particuliers et des problèmes médicaux, et pour se lever matin et soir pour s'occuper d'eux. Quelle que soit mon humeur, je les sers avec amour.
En pensant aux difficultés que j'ai rencontrées, je regarde vers l'avenir, et non vers le passé. Je regarde vers l'avant pour accomplir davantage.
Je suis une héroïne parce que je ne me sens pas victime. Je crois en des lendemains meilleurs.
Il est très difficile d'élever seule 5 enfants, surtout lorsqu'ils sont tout petits et d'âges rapprochés. J'ai choisi de mettre au monde ma fille Anaëlle et tous mes autres enfants parce moi-même, que je n'ai jamais eu de vraie famille. Mes enfants sont ma lumière et ma vie. Ils m'ont sortie d'une vie de drogue, d'alcool et de je ne sais quoi d'autre.
Courageuse est un petit mot pour une femme, car nous sommes des super-héroïnes. Je travaille, je suis mère et je m'occupe de ma propre mère de 70 ans. J'ai 2 filles et je ne sais pas comment mes journées s'écoulent avec autant de responsabilités. Les femmes sont incroyables.
Un héros est quelqu'un qui surmonte les difficultés et les obstacles et transforme les problèmes en bien. Le courage consiste à choisir sa propre vérité. Ma vérité était de choisir la vie pour mon bébé malgré les obstacles.
Chaque mère doit avoir le courage d'élever ses enfants pour qu'ils deviennent de bonnes personnes. Je le vois déjà avec mon fils de 8 ans. Chaque mère veut protéger ses enfants des difficultés.
Merci et bénédiction à vous, mes partenaires, de soutenir ces femmes qui osent faire des choix difficiles !
Sandy
En situation de guerre, les soldats ne sont pas les seuls à devoir faire preuve de courage. Depuis le 8 octobre, les forces dirigées par le Hezbollah ont attaqué presque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière nord. 80 000 habitants ont été évacués de leurs communautés, situées jusqu'à 10 km au sud de la frontière libanaise, et vivent maintenant dans l'incertitude, dispersés dans des hôtels, des kibboutz et d'autres habitations temporaires.
Miriam, 33 ans et divorcée, a été évacuée avec sa fille de 6 ans de la ville de Shlomi (9 000 habitants), située à la frontière nord avec le Liban. Miriam était dans son dernier trimestre de grossesse lorsque la guerre a éclaté. Elle et sa fille ont été envoyées dans un hôtel à Haïfa. Elle était très anxieuse, ne savait pas comment elle allait se débrouiller avec un nouveau bébé et était incertaine quant à l'avenir. Il était difficile de vivre dans un hôtel sans ses effets personnels et loin de ses amis et de sa communauté. Son père, voyant qu'elle n'avait pas ce dont elle avait besoin pour son nouveau bébé, nous a téléphoné pour nous demander de l'aide. Grâce à notre projet « Opération Moïse », Miriam a reçu une poussette, un berceau, une baignoire et des vêtements pour les premiers mois. Elle a également reçu la promesse de coupons d’achat mensuels pendant la 1ère année pour couvrir le coût des couches, du lait maternel, des lingettes et d'autres produits de première nécessité. Son fils, Aviel (« Dieu est mon père »), est né fin décembre. Nous nous joignons à eux dans la prière pour la paix à la frontière nord afin que eux et les autres évacués, puissent rentrer chez eux en toute sécurité.
Orit, la maman d’Elroi, a écrit cette lettre à sa conseillère Keren, à Tel Aviv :
Keren, je voudrais te dire quelque chose et te raconter ce qui s'est passé. Aujourd'hui, une amie est venue me dire qu'elle commençait des traitements de fertilité pour tomber enceinte. J'ai réalisé qu'il y a beaucoup de femmes qui souffrent parce qu'elles ne peuvent pas tomber enceintes. Je me suis demandée comment j'avais pu penser à avorter mon précieux petit garçon alors que je vois son visage tous les matins avec son magnifique sourire. Grâce à toi, je ne l'ai pas avorté et j’en suis très reconnaissante. Même quand j'ai des problèmes (et il y en a beaucoup), tu es là pour moi. Je ne considère pas comme acquis le fait que Bead Chaim m'ait fourni le mobilier de bébé avant la naissance, m'aide à acheter des coupons d’achat mensuels et, ce qui est tout aussi important, m'aide à payer mon loyer. Maintenant que j'ai Elroi Moshe, je veux me battre pour sortir du cycle de la pauvreté. Je t’ai dit que j'étais endettée avec le marché noir. Par la grâce de Dieu, je crois que même cela va s'arranger. Je suis également en faillite. Je sais que toute chute ne mène qu'à l'ascension. Une fois encore, je te remercie, toi, le personnel et les donateurs, qui m'avez tant aidée dans mon parcours. Avec amour et reconnaissance, Orit.
À 7 mois de grossesse, vivre à Ashdod sous des barrages de roquettes était terrifiant pour Rachel et ses enfants. Elle avait déjà eu du mal à décider de poursuivre ou non sa grossesse, et la guerre a intensifié ses craintes. Sa conseillère, Yael, lui a apporté l'amour et le réconfort dont elle avait tant besoin. En regardant le beau visage de sa fille Elian, Rachel a écrit : « Merci de m'avoir vue et d'avoir compris ma situation désespérée. Je me sentais si désespérée et vous m'avez aidée. Je n'ai pas de mots pour vous remercier. »
Irit, âgée de 34 ans, était mariée et mère de 4 enfants lorsqu'elle a découvert qu'elle était à nouveau enceinte. Ils avaient une fille de 6 ans, un fils de 3 ans et des jumeaux de 11 mois. Comme ses autres enfants étaient jeunes et qu'elle et son mari avaient déjà fort à faire avec les jumeaux, tout le monde lui a dit qu'elle devrait avorter. Sa mère lui a dit qu'elle-même avait avorté et que ce n'était pas une si mauvaise chose. Irit n'a pas écouté la voix du découragement, mais elle a écouté sa propre voix, celle de l'espoir. Elle a dit : « J'ai reçu un cadeau ! » Pourtant, ce n'était pas facile avec de si jeunes enfants. Lorsque la guerre a éclaté, son mari a été immédiatement appelé sous les drapeaux. Il est officier et doit s'absenter pendant de nombreuses semaines. La sœur d'Irit vivait dans le kibboutz Be'eri, où 112 membres ont été tués de manière très cruelle et horrible le 7 octobre. Irit connaissait beaucoup d'entre eux, et elle a souffert d'un chagrin et d'une douleur terribles. Ses jeunes enfants étaient très effrayés, ne voulaient pas dormir dans leur propre lit, mais seulement dans la pièce sécurisée. Son fils de 3 ans a commencé à faire pipi au lit à cause du stress. Le jour de Noël, un petit garçon, Adam, est né. Son mari a réussi à quitter l'armée et à être avec elle pour l'accouchement. Dès qu'elle est rentrée de l'hôpital, son mari a dû retourner à l'armée. Malgré les difficultés de la vie, Irit affirme qu'elle ne regrettera jamais sa décision d'avoir son précieux bébé Adam. Il apporte tant de joie et d'amour à leur foyer.
Eva, mariée et âgée de 21 ans, était très inquiète après avoir vécu une grossesse extra-utérine qui mettait sa vie en danger et qui s'était soldée par un avortement. Les médecins lui ont conseillé d'éviter de tomber enceinte pendant les 3 mois suivants, afin que son corps puisse guérir. Cependant, elle a découvert qu'elle était tombée enceinte et ne savait pas quoi faire. Une fois de plus, les médecins ont estimé qu'elle devait avorter de ce bébé et l'ont poussée à passer à l’acte. Eva, troublée, voulait donner une chance au bébé et voir ce qui se passerait. Elle a contacté Be'ad Chaim pour obtenir des informations, des encouragements et des conseils dans cette situation difficile. Eva a subi d'autres tests prénataux et a choisi la vie. Sa fille Tahir est née il y a 3 mois, le jour de l'anniversaire d'Eva ! Nous sommes très heureux que cette histoire se termine bien et qu'Eva ait eu la foi et le courage de résister à la pression des médecins et de choisir la vie pour sa précieuse fille.
Heidi est mariée et a 5 enfants, dont l'aîné a 20 ans. Elle n'avait pas l'intention d'avoir d'autres enfants, et sa grossesse a été ressentie comme étant « la fin du monde ». Elle ne savait pas quoi faire et était fortement tentée d'avorter. Après en avoir parlé à une voisine, elle a été mise en contact avec l'une de nos conseillères. Cette dernière l'a assurée que nous l'aiderions et la soutiendrions. Pendant des mois, après le début de la guerre, Heidi a refusé de se rendre à des examens de contrôle, de peur que les sirènes ne se fassent entendre. Son 6è enfant, le beau petit Seif, a maintenant 4 mois. Son nom arabe rappelle à Heidi que « lorsque Dieu décide quelque chose, je ne peux pas aller à l'encontre de sa volonté ». Heidi et sa famille pensent que Seif est un cadeau spécial et une joie pour leur famille en cette période difficile et triste en Israël.
Tammy, 24 ans, est mariée et vit à Be'er Sheva avec son mari et ses deux petites filles. Lorsqu'elle a découvert qu'elle était enceinte, elle a été bouleversée parce que son mari venait de perdre son emploi et que ses deux petites filles lui suffisaient. Elle avait déjà avorté et voyait en cela une solution simple à son problème.
Après que des amis lui aient conseillé d'appeler Be'ad Chaim, Tammy a décidé de poursuivre sa grossesse et à sa grande joie, a découvert qu'elle attendait un garçon ! Au milieu de sa grossesse, la guerre a éclaté et son mari a été immédiatement appelé à la guerre. Tammy s'est retrouvée seule avec les filles et a dû courir à plusieurs reprises, terrifiée, jusqu'à l'abri anti-bombes pendant le barrage de milliers de missiles. Le petit Mior, âgé de 3 mois, fait le bonheur de la famille, en particulier de ses sœurs qui couvrent leur frère de bisous. Elle a habillé Mior en prince pour Pourim, car il est leur petit prince !
Il y a plusieurs années, Rachel, une jeune femme religieuse célibataire, s'est sentie contrainte d'avorter, honteuse et inquiète pour son avenir. Récemment, elle s'est mariée et est tombée enceinte dans la joie. Lors d'une échographie et en voyant les images de son bébé, elle a ressenti un lourd poids de culpabilité, de honte et de regret d'avoir ôté la vie à son premier enfant. Ayant trouvé notre aide en ligne, elle a visité les Jardins de la Vie avec son mari. Notre hôtesse de prière bienveillante, Laurel, les a guidés avec douceur dans la plantation d'un arbre en mémoire et en l'honneur du bébé qui n'a pas été porté. Rachel et son mari ont été profondément touchés par la gentillesse et la guérison qu'ils ont reçues en plantant un arbre. Tout le monde est invité à planter un arbre ou à écrire à notre bureau pour que Laurel plante un arbre à sa place : info@beadchaim.org.il
Devenez parrain et aidez une mère à choisir la VIE, en pourvoyant à toutes les choses essentielles dont elle aura besoin pour la 1ère année de son bébé.
Provide women with clothing and certain baby items for a full year. Help lessen the financial pressure of buying it all on their own.