Quel est le bon moment pour avoir un bébé ? On entend souvent : « Un bébé va ruiner mon avenir ». Notre conseillère, Miriam, avait 16 ans et était SDF lorsqu'elle est tombée enceinte de son premier fils, Osher. Elle nous a dit : « Le bébé présent dans votre ventre ne ruine pas votre avenir. IL EST VOTRE AVENIR. » En larmes, elle a ajouté : « Je ne peux pas imaginer ce qu'aurait été ma vie sans mon fils ». Le calendrier de Dieu nous surprend souvent. Nos mères n'avaient rien prévu, ne s'attendaient pas à avoir un bébé, mais leur joie à la naissance de leur enfant est indescriptible. Le temps de Dieu est toujours parfait. Même en temps de guerre, il y a un temps pour une nouvelle naissance. Et même en période de deuil et de pleurs, il y a un temps pour les rires qui accompagnent une nouvelle vie.
Jama s'est rendue pour la première fois dans notre bureau en 2020. Elle était enceinte, avait peur et se sentait très seule. Malgré ses appréhensions, elle a choisi la vie pour son fils David, qui a aujourd'hui 4 ans. À l'époque, elle menait une bataille judiciaire pour être autorisée à rester sur une colline près de Bethléem avec son troupeau de moutons. Les tribunaux lui ont finalement accordé le terrain et elle s'est créé un foyer paisible. David est devenu un berger de Bethléem ! Jama lui a appris à être patient, surtout lorsqu'il s'agit de s'occuper de la ferme et de ses nombreux moutons, ânes et chiens. Il adore aider à les nourrir.
Récemment, Jama nous a envoyé cette photo de son petit David avec un mot de remerciement pour l'avoir soutenue dans sa période d'épreuves. À l'époque, elle n'entrevoyait pas un avenir radieux, mais Dieu l'a bénie avec son précieux David, et ils prospèrent tous les deux.
Près de 8 mois se sont écoulés depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023. Nos cœurs aspirent à la guérison de notre nation. Comme vous pouvez le voir sur ce tableau, plus de 122 000 personnes ont été évacuées de leurs maisons.
Notre conseillère, Yael, qui vit à Ashkelon où il y a eu des milliers de missiles et beaucoup de souffrance, a écrit ces lignes :
« N'oublions pas de prier fidèlement pour les familles qui ont été évacuées de leurs maisons et habitent dans des hôtels. Cette situation a bouleversé de nombreuses familles. Beaucoup d'entre elles vivent dans une seule pièce, sans espace ni intimité. Les enfants sont très perturbés et les familles sont brisées. Beaucoup de femmes ont des maris qui servent dans les zones de guerre. Elles ont l'impression qu’ils ne comprennent pas ce que c'est que de rester seules avec les enfants, qu'ils ne voient pas la douleur et la solitude qu'elles supportent en assumant seules le fardeau de la famille. Les hommes, quant à eux, ont besoin de guérir du traumatisme qu'ils ont subi. Ils portent dans leur cœur la douleur des amis qu'ils ont perdus et des choses difficiles qu'ils ont vues et vécues, et ils luttent pour retourner dans des foyers où il semble que les femmes se sont débrouillées sans eux. Des couples se sont séparés en raison des pressions émotionnelles et financières, et des femmes sont poussées à avorter en raison de la situation traumatisante qu'elles vivent ».
Les travailleurs sociaux et les municipalités continuent de nous téléphoner pour demander de l'aide pour les nouvelles mamans vivant dans les hôtels. À Jérusalem, nous fournissons actuellement des coupons d’achat à plus d'une centaine d’entre elles. Voici des photos de quelques-uns des beaux bébés qui ont reçu ces coupons.
Dina a 40 ans et vit à Haïfa. Elle a appelé notre ligne d'assistance téléphonique pour obtenir de l'aide et des conseils lorsqu'elle s'est retrouvée dans une situation de grossesse inattendue. Elle a connu la violence dans son enfance, a vu son père battre sa mère, jusqu'à ce que cette dernière le quitte et emmène les enfants dans un foyer pour femmes battues. Au cours de la dernière guerre contre le Liban, elle a été blessée par une bombe et a subi des blessures mentales et physiques. Elle souffre encore de ce traumatisme et a du mal à nouer des relations stables. Il y a plusieurs années, elle a rencontré un Bédouin sur son lieu de travail, et malgré les objections de sa famille, ils se sont mariés. Ils se sont installés avec sa famille (à lui) dans leur communauté nomade. En raison de ses problèmes de santé, Dina a fait de nombreuses fausses couches. Peu de temps après, son mari a été emprisonné pour meurtre et condamné à la prison à vie. Dina est retournée à Haïfa pour commencer une nouvelle vie, tout en continuant à rendre visite à son mari en prison. Après une visite en prison, elle s'est surprise à être enceinte de jumeaux ! Ses revenus proviennent uniquement d'une aide gouvernementale minimale. Dina craignait de ne pas pouvoir subvenir aux besoins des jumeaux. Le projet « Opération Moïse » de Be'ad Chaim l'a aidée en lui fournissant 2 lits pour bébé, une poussette double, une baignoire et des coupons d’achat mensuels pour les 2 bébés, afin que Dina puisse acheter tous les articles de première nécessité. Le petit Siraj et la petite Sana sont nés en janvier. Dina est ravie et reconnaissante pour ses merveilleux enfants et pour l'aide et le soutien extraordinaires de Be'ad Chaim. À l'âge de 40 ans, ces bébés ont rempli la vie de Dina de joie et de gratitude. Le moment choisi par Dieu ne l'a pas déçue.
Hadar, 23 ans, est mariée et vit à Ashdod. Lorsqu'elle s'est retrouvée en situation de grossesse non planifiée, son mari avait été appelé en réserve dans l'armée. Elle était seule et avait peur. Leur situation financière était très mauvaise et ils entendaient beaucoup de sirènes et d'explosions. Hadar n'a pas d'abri anti-bombardement dans son immeuble, ce qui ajoute à son stress et à sa peur. Un ami lui a recommandé de contacter Be'ad Chaim. Lorsqu'elle s'est assise avec l'une de nos conseillères, elle était encore très confuse. Parfois, elle voulait garder son bébé, mais elle pensait ensuite à la société dans laquelle elle mettait un enfant au monde, et changeait à nouveau d'avis. Elle a envisagé un avortement tardif. Heureusement, la conseillère a pu lui apporter tout le soutien émotionnel dont elle avait besoin. Finalement, Hadar a décidé de poursuivre sa grossesse. Elle a donné naissance à un beau petit garçon en bonne santé, qu'elle a appelé Nitai. Malgré ses inquiétudes, elle affirme que son précieux petit garçon lui a apporté beaucoup de joie et de bonheur. Elle prévoit de rester à la maison avec Nitai jusqu'à ce qu'il soit assez grand pour aller à la crèche, puis elle cherchera un emploi. Ils ont besoin de 2 salaires pour survivre. En ce moment, les choses sont plus calmes dans le sud, et Hadar est donc moins anxieuse. Cependant, elle dit que dans ce pays, on ne peut jamais être sûr à 100 % de la sécurité, mais cela fait partie de la vie ici. Hadar a déclaré : « Ce n'est pas seulement le soutien pratique qui a fait la différence, mais le fait de savoir qu'il y avait quelqu'un à qui parler et avec qui partager des choses. »
TIKVA ET SON PETIT ORIEL
Chaque mois, nous invitons des mamans à notre bureau de Jérusalem pour un brunch spécial et un message inspirant. En mai, notre invitée a raconté comment elle avait trouvé la guérison après la mort de sa petite fille dans un accident. En entendant que la guérison était possible, même après une perte aussi importante, d'autres mères ont ouvert leur cœur et partagé leur propre histoire. Tikva et son mari ont maintenant 7 enfants. Alors qu'elle était enceinte de son sixième, elle a été victime d'un grave accident de voiture. Le fait que Tikva et son enfant aient survécu est un miracle. Par ailleurs, il y a deux ans, elle a été victime d'une fusillade dans son quartier. Sa voiture a été touchée par des balles et son pare-brise a volé en éclats. Par miracle, elle n'a pas été blessée, mais cette expérience a été très traumatisante pour elle et elle a commencé à souffrir d'anxiété. Peu après l'incident, elle a entendu des coups de feu et a paniqué, ce qui l'a fait tomber dans les escaliers, se cassant la jambe et se blessant au visage. Elle et son mari avaient essayé d'éviter d'autres grossesses, mais elle s'est retrouvée de nouveau enceinte. Tikva est opposée à l'avortement, mais elle ne pensait pas pouvoir supporter un autre bébé. Les encouragements de sa conseillère Be'ad Chaim et la promesse d'une aide financière lui ont donné le courage de choisir la vie pour son fils Oriel, né en janvier. Tikva se rend souvent au bureau de Jérusalem pour récupérer son coupon d’achat mensuel, assister à nos conférences et discuter avec sa conseillère et le personnel du bureau. Elle se sent ainsi considérée et valorisée. Malgré les difficultés qu'elle a rencontrées, Tikva retrouve chaque jour l'espoir. Le prénom de son fils Oriel, signifie « Dieu est ma lumière ». Il témoigne de sa foi dans le fait que chaque lendemain apporte un nouvel espoir.
Plus de 2 000 arbres ont été plantés dans les Jardins de la Vie, une forêt de 4 hectares à Latrun. Des femmes et des hommes plantent des arbres en mémoire des bébés avortés il y a des années, des enfants décédés et des bébés perdus à la suite d'une fausse couche. Souvent, les femmes qui ont perdu un bébé à la suite d'une fausse couche il y a de nombreuses années, voire même il y a plus de 50 ans, pleurent en se souvenant de cette perte. Une femme a récemment raconté que la perte de son premier enfant à la suite d'une fausse couche avait provoqué dans son cœur de la peur et une profonde déception. L'amour de Dieu, à travers l'Esprit de consolation, guérit les cœurs brisés. Notre objectif reste d'apporter réconfort et consolation à tous ceux qui n'ont pas pu tenir leur bébé dans leurs bras. « Ouvrez-moi les portes de la justice : j’entrerai et je louerai l’Eternel. » (Psaume 118.19). Que ceux qui franchissent les portes des Jardins de la Vie trouvent miséricorde et aide en temps de besoin. Tout le monde est invité à planter dans les jardins ou à demander à notre hôtesse de prière, Laurel, de planter un arbre à leur place.
Devenez parrain et aidez une mère à choisir la VIE, en pourvoyant à toutes les choses essentielles dont elle aura besoin pour la 1ère année de son bébé.
Provide women with clothing and certain baby items for a full year. Help lessen the financial pressure of buying it all on their own.