« [Il me donne] une belle parure au lieu de la cendre. » (Ésaïe 61)

Alors que nous célébrons la Pâque ce mois-ci, nous nous souvenons que Dieu a apporté au peuple d'Israël la liberté à la place de l'esclavage. En hébreu, le mot « cendres » et le mot « parure » s'écrivent avec les trois mêmes lettres, mais dans un ordre différent. Tel est le miracle de notre Dieu : Il rachète, transformant les cendres et la douleur en parure et en gloire. Nous voyons beaucoup de femmes en souffrance dans nos bureaux. Certaines d'entre elles ont perdu un bébé et ont besoin d'une guérison qu'elles trouvent dans l’accompagnement et la plantation d'un arbre aux Jardins de la Vie. Les femmes qui vivent des grossesses douloureuses trouvent un nouvel espoir lorsqu'elles tiennent leur précieux bébé dans leurs bras. Notre Dieu rachète et restaure : il donne une parure au lieu de la cendre.

Les Jardins de la Vie

De nombreuses personnes ont trouvé une nouvelle liberté, la guérison et le réconfort en plantant ce mois-ci un arbre dans les Jardins de la Vie, un lieu de commémoration des enfants à naître où les fleurs sauvages s'épanouissent à merveille. Voici quelques-unes des expériences partagées par Laurel, notre hôtesse de prière attentionnée : « Un couple de Tel Aviv, laïque mais rempli de foi, a souffert de la mortinaissance de jumeaux, un garçon et une fille, il y a 2 mois. Nous avons planté 2 cyprès en leur honneur. Ce fut un moment précieux et émouvant de partage de notre foi en la bonté de Dieu, et nous avons prié pour que de nombreux autres enfants en bonne santé viennent s'ajouter à leur famille. Une Israélienne d'une soixantaine d'années a planté un cyprès en mémoire de son petit garçon, mort à moins de 2 ans de causes inconnues, il y a de nombreuses années. Elle a dit qu'elle sentait que cela complétait quelque chose dans son âme. » Écrivez à notre bureau pour prendre un RDV pour planter un arbre ou pour demander à Laurel de le planter à votre place dans la prière :

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SÉANCE PHOTO À BE'ER SHEVA

Nos bénéficiaires à Be'er Sheva (d’où nous desservons le Néguev) forment un groupe diversifié de nouvelles mères. Nous servons en effet chaque femme en situation de grossesse critique, indépendamment de la religion, de la race ou de la nationalité. En mars, nous avons organisé une belle séance photo dans le cadre de la préparation de notre calendrier 2024-2025. En voici quelques aperçus.

MAGNIFIQUE BRUNCH

Les nouvelles mamans de Jérusalem ont été bénies par un groupe de bénévoles qui leur ont préparé un brunch spécial pour leur montrer l'amour de Dieu. Durant la matinée, un orateur invité a partagé son témoignage de persévérance, d'espoir et de victoire malgré des circonstances de vie extrêmes. Les mères ont participé à une conversation animée, tout en mangeant de bons fromages, des fruits frais et de délicieux gâteaux. Ce fut une matinée d'encouragement et de gentillesse qui a touché leurs cœurs.

EVA ET SON PETIT BE'ERI

À Be'er Sheva, nous avons rencontré Eva, qui nous a fièrement présenté son fils Be'eri, déguisé en Batman pour Pourim. Eva a écrit ce mot de remerciement très touchant : « Be'eri a maintenant 1 an, et c'est mon dernier mois de soutien de votre part. Personne n'est plus heureuse que moi ! Grâce à vous, j'ai Be'eri. Vous m'avez tellement aidée. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans vous. Ce sera difficile pour moi maintenant, mais j'espère que tout ira bien. Je vous remercie infiniment. Je vous aime tous les 3 [l'équipe de Be'er Sheva]. Oxana, tu es une femme extraordinaire. Je veux vous dire encore et encore, MERCI. J'aimerais pouvoir passer encore de nombreuses années avec vous, car il n'y a pas beaucoup de gens comme vous ou d'organisations non lucratives comme la vôtre. Je vous aime tous et je vous envoie de nombreux remerciements. » Oxana, notre conseillère principale à Be'er Sheva, a été profondément touchée par ce mot et nous a rappelé que notre équipe avait persévéré dans la prière pour qu'Eva choisisse la vie pour Be'eri presque jusqu'à la fin de la grossesse.

NANCY ET LE PETIT SEAN

Nancy, qui vit à Eilat, est originaire d'Afrique, sans statut légal ni accès aux soins de santé en Israël. Lorsqu'elle a découvert sa grossesse, elle était embarrassée et confuse, MAIS elle est très courageuse et a choisi la vie ! Nancy a travaillé dur et économisé pour payer un accouchement à l'hôpital dans un hôpital privé catholique à Jérusalem, où le coût de l'accouchement était la moitié de celui de l'hôpital public d'Eilat. Par amour, nous l'avons aidée à payer une partie des frais d'hospitalisation. À 38 semaines de grossesse, elle a fait un trajet de 4 heures en bus jusqu'à Jérusalem. Deux jours après la naissance, suite à une césarienne, elle a fait le même trajet de 4 heures en bus pour rentrer chez elle avec son nouveau fils Sean ! Quelques jours après la naissance, Nancy nous a écrit ce mot pour nous remercier :

« Je vais bien, je me sens beaucoup mieux, je m'habitue à la maternité, ça a été une vraie aventure jusqu'à présent. Je voulais vous remercier encore une fois pour l'aide que vous m'avez apportée. Mon cœur est plein de gratitude. Que Dieu vous bénisse. Cela signifie vraiment beaucoup. Que vous ne manquiez jamais de rien. Je vous envoie de l'amour et un million de remerciements pour votre aide financière lorsque j'étais désespérée. Je n'oublierai jamais votre gentillesse. Avec votre aide, j'ai pu commencer cette aventure de la maternité de la meilleure façon possible. »

Nancy

MALI ET LE PETIT RAFAEL

Mali a 27 ans, elle est mariée et a 2 adolescentes. Elle utilisait un moyen de contraception, mais ne se sentant pas bien, elle a changé de médicament. Pendant cette période, elle s'est retrouvée avec une grossesse imprévue et inattendue. Elle et son mari avaient déjà des difficultés financières, en plus de la lutte permanente de son mari pour sortir de la drogue et de la criminalité. Mali pensait que l'avortement était son seul choix. Après avoir contacté notre conseillère, elle a trouvé le soutien émotionnel et pratique dont elle avait besoin pour choisir la vie. Alors qu'elle en était à son 3ème trimestre de grossesse, la guerre a éclaté. Son frère et sa petite amie ont été assassinés au Festival Nova le 7 octobre. Cette tragédie a brisé toute sa famille. Mali était très proche de son frère et l'aimait beaucoup. Elle est tombée dans la dépression et ne veut plus sortir de son lit. Le dernier jour de 2023, Mali a donné naissance à un petit garçon, Rafael. Son nom signifie « Dieu guérit ». Elle espère que ce bébé apportera la guérison à leur famille. Malgré toutes leurs souffrances et leur chagrin, Mali est reconnaissante à Dieu pour le cadeau qu'il lui a fait. Cette nouvelle vie est une lumière dans une période ténébreuse.

SARAH ET LA PETITE ELIYA

Un RDV divin

Sarah a 36 ans. Elle est mariée et a 2 enfants. Ils vivent à Kiryat Shmona, à la frontière nord avec le Liban, mais à cause des tirs de roquettes, ils ont été évacués et relogés à Tibériade. À l'époque, elle était enceinte de 34 semaines. Son fils aîné a pu aller dans une école locale, mais leur petit garçon souffre d’un handicap physique et ne peut pas encore marcher. Il fréquente un jardin d'enfants spécialisé et suit régulièrement des séances de kinésithérapie. Son mari a perdu son emploi à l'usine lorsque la guerre a éclaté. De façon miraculeuse, Sarah a rencontré notre conseillère dans un bus, a commencé à discuter avec elle et s'est épanchée sur sa situation. Ils n'avaient toujours pas les éléments de base pour leur nouveau bébé. Avec peu d'amis et aucun parent vivant à proximité, personne ne pouvait leur prêter quoi que ce soit. Il était clair que Sarah avait un grand besoin de soutien et d'aide, et nous étions plus qu'heureux de le lui apporter. Elle a reçu avec beaucoup de reconnaissance un lit avec des draps et des coussins, une poussette et une baignoire pour le bébé. C'était une aide fantastique pour eux. En décembre, une petite fille, Eliya, est née. Son nom signifie « mon Dieu est Seigneur ».

VICTORIA ET LA PETITE MICHELLE

D'une zone de guerre à l'autre

Victoria a 28 ans et vit à Be'er Sheva. Sa petite fille Michelle a fêté son premier anniversaire en novembre et c'est une belle enfant qui marche et court déjà dans la maison. Victoria nous a confié que les derniers mois de guerre ont été très éprouvants pour elle. Elle a fui l'Ukraine à cause de la guerre, sans jamais penser qu'elle se retrouverait dans une autre zone de guerre ici ! Elle a été choquée par ce qui s'est passé et a eu très peur. Le mari de Victoria a pu continuer à travailler de longues heures dans une usine pour subvenir à leurs besoins. La mère de Victoria vient l'aider à s'occuper des filles parce qu'il travaille très tard. En tant que nouveaux immigrants, les choses n'ont pas été faciles pour eux et tout est cher. Victoria est tombée enceinte alors que sa première fille était toute petite. Elle était inquiète parce qu'elle ne parlait toujours pas la langue, ce qui rendait difficile la recherche d'un emploi. Elle était très reconnaissante pour les coupons d’achat mensuels qui lui ont permis d'acheter des couches, du lait maternel et d'autres produits de première nécessité pour le bébé, ce qui l'a libérée de cette inquiétude.